biostatistique

Bonjour,
J'étudie l'effet de l'activité physique sur différents paramètres (échelle analogique de douleur principalement).
J'aimerais savoir si mon raisonnement est bon.
J'ai choisis en VI l'activité physique et VD la douleur (qualitative ordinale)
L'activité physique est elle considérée comme une variable quali ou quanti ?
En effet si je parle d'un nombre de séance ou d'un temps d'exercice, elle est quantitative.
Si je parle de type d'activité physique (aérobie, yoga, musculation, etc.) elle est qualitative.
Mais si je parle d'activité physique en général sans préciser le type, quelle est la nature de la variable ? (J'aurais tendance a penser quanti car on résonne probablement en temps d'exercice mais je me demandais si elle pouvais être quali).
Merci pour votre réponse et vos travaux, c'est un bon complément/révision.

Bonjour et merci de faire vivre ce forum !
Pour la douleur, j'imagine que les sujets doivent l'évaluer sur une échelle comprenant entre 3 et 10 niveaux ? Si c'est le cas, c'est bien qualitatif ordinal.
Pour la VI, les "nombre de séance, "temps d'exercice" ou "type d'activité physique" sont bien catégorisés.
Si on parle d'activité physique en général, tout dépend comment cette activité physique est "opérationnalisée". Exemple :
- Choix entre "Sportif de haut niveau", "Sportif amateur", "Actif", "Sédentaire" : on est dans du qualitatif ordinal.
- x heures ou minutes de sport par semaine : on est dans du quantitatif
- x heures multipliées par un coefficient d'intensité (par exemple ou toute autre type de pondération) : on est encore dans du quantitatif.
Je pense qu'il faut d'abord choisir un moyen d'évaluation de cette "activité physique en général" et ensuite il sera possible de dire de quel type de variable il s'agit. C'est donc l'expérimentateur qui choisit le type de VI qu'il va utiliser (en pensant aux analyses stats qu'il envisage de mener).
Enfin, si l'étude n'est pas encore faite, il serait peut être bon de faire de la VD une variable quantitative, ce qui permet une gamme plus large d'analyse statistiques beaucoup plus intéressantes. Pour la douleur, c'est facile à faire sur papier : sur un segment de 10 cm, le sujet doit faire un trait entre les deux extrémités, l'une correspondant -par exemple bien sûr- à "totalement indolore", l'autre à "douleur insoutenable". L'expérimentateur doit alors mesurer pour chaque sujet la distance entre une extrémité et le trait au mm près : nous avons alors une variable quantitative. Il est également possible de faire ce genre d'évaluation par informatique en demandant au sujet de régler un curseur entre les deux bornes et la mesure peut se faire automatiquement (dans les deux cas elle ira de 0 à 100 avec de fortes chances d'être proche de la normale).
En espérant que cette réponse vous sera utile,
Xavier Noguès